Découvrez Marie-Claude Bottius, soprano d’origine martiniquaise qui nous raconte son parcours en tant qu’artiste lyrique et qui nous confie sa vision de la femme au-delà des mers.
Portrait pour Femmes au-delà des Mers
Découvrez Marie-Claude Bottius, soprano d’origine martiniquaise qui nous raconte son parcours en tant qu’artiste lyrique et qui nous confie sa vision de la femme au-delà des mers.
Portrait pour Femmes au-delà des Mers
Journaliste, auteure, réalisatrice et metteuse en scène, Sabine Quindou, d’origine martiniquaise, nous partage ses magnifiques projets jeune public à La Seine Musicale à Paris et en Outre-Mer.
Elle nous parle également de son parcours et de la force et de la fierté que lui procurent ses racines.
Retrouvez ses prochains concerts interactifs avec Simon Zaoui pour jeune public (à partir de 7 ans) à La Seine Musicale sur le lien suivant : https://www.laseinemusicale.com/spectacles-concerts/le-classique-du-dimanche_e1202
Et toute l’actualité de Sabine Quindou ici : https://www.sabinesorcieresetcompagnie.org/
Portrait par Femmes au-delà des Mers
Christiane Eda-Pierre est née en 1932 à Fort-de-France à la Martinique, où il n’y avait pas de Conservatoire, pas de professeur de chant lyrique, ni de personne ayant tenu des rôles dans un opéra.
Les conditions n’étaient pas requises pour que celle qui allait interpréter l’éblouissante Constance de L’Enlèvement au Sérail sous la baguette de Karl Böhm, put même rêver de devenir chanteuse d’opéra.
Le chant vint à Christiane Eda-Pierre telle une prophétie écrite dans son destin. La jeune martiniquaise, élève de piano depuis ses premières années, partit après son baccalauréat pour la Métropole afin de développer ses talents de pianistes et de pouvoir revenir par la suite à Fort-de-France pour l’enseigner.
Christiane Eda-Pierre fit un peu de chant à son arrivée, mais plus par plaisir que par ambition, « sans intention aucune de faire de l’opéra, tout simplement parce que j’étais noire, que je pensais que ce n’était pas pour moi ». Elle confie d’ailleurs avoir entendu parler de Marian Anderson et des difficultés terribles que cette dernière avait eues aux Etats-Unis.
Jean Planel, son premier professeur de chant, repère au bout d’une année celle qui ne se destinait qu’au piano et la retint à la fin d’un cours pour lui dire : « Je ne pense pas vous faire progresser davantage. Je vais vous présenter Charles Panzéra, qui est un grand chanteur et un excellent pédagogue. »
La jeune Christiane Eda-Pierre ne comprend pas bien encore ce que lui veut ce professeur en la dirigeant vers un ténor d’une pareille qualité et d’une semblable réputation. Intriguée et obéissante, elle se rend tout de même, chez celui qui après quelques mois de cours particulier allait la présenter au Conservatoire et dont elle allait devenir la plus brillante élève.
Elève au Conservatoire, Christiane Eda-Pierre ne le sera d’ailleurs qu’au bout de sa troisième tentative – « les premières présentations étaient trop prématurées, quand je me réécoute, c’était une horreur ! » confie-t-elle. Néanmoins, une fois reçue, la future soprano colorature obtiendra toutes ses récompenses, prix de scène compris, en trois années au lieu de cinq.
Moins d’un an après l’obtention de son prix du Conservatoire, en juillet 1957, Christiane Eda-Pierre fait ses débuts dans son premier rôle à Nice, en 1958, et interprète Leïla dans Les Pêcheurs de perles. Cette première prestation est immédiatement repérée et les rôles, de plus en plus prestigieux, s’enchaînent.
Gabriel Dussurget, en 1959 lui demande de chanter Papagena dans La Flûte enchantée au Festival d’Aix aux côtés du grand Erich Kurtz en Papageno. En 1960, Christiane Eda-Pierre est engagée par l’Opéra-Comique et prend part à la seconde distribution de Lakmé, puis tiendra notamment les rôles de Rosine, Olympia, Violetta. Christiane Eda-Pierre garde un souvenir ému de ce travail de troupe, ainsi que de quelques anecdotes saugrenues.
Elle se rappelle notamment d’un délégué syndical qui avait exigé qu’elle cesse de travailler en dehors des heures qui étaient stipulées dans son contrat, ce à quoi elle avait répondu vertement : « C’est moi qui chante et c’est moi qui me ferais siffler si je ne suis pas au point. »
Lors de ses représentations, Joan Ingpen, directrice artistique de Rolf Liebermann à l’Opéra de Paris était venue incognito pour l’écouter chanter. Lorsque l’Opéra-Comique ferma ses portes en 1972, l’Opéra Garnier lui proposa de chanter l’Amour dans Orphée et Eurydice avec Nicolaï Gedda dans la production de René Clair, puis le rôle d’Eurydice.
Elle enchaina les distributions élogieuses avec L’Enlèvement au Sérail, puis Les Contes d’Hoffmann et s’imposera tant bien en Lucia dans Lucia di Lammermoor, qu’en Gilda dans Rigoletto. Christiane Eda-Pierre travailla également avec les plus grands chefs d’orchestre : Karl Böhm, Georg Solti et enregistra avec Colin Davis.
« Monsieur Liebermann » comme Christiane Eda-Pierre l’appelle encore, avait décidé de monter L’Enlèvement au Sérail spécialement pour elle et avait ainsi engagé Stuart Burrows, Kurt Moll et surtout le grand Karl Böhm. Karl Böhm émit la condition, avant d’accepter, de venir avec la distribution de l’intégrale qu’il venait d’enregistrer, comprenant Arleen Auger en soprano.
Rolf Liebermann répondit que ce serait Christiane Eda-Pierre et que si cela n’allait pas à Böhm, il trouverait un autre chef d’orchestre. Böhm, piqué au vif, accepta quand même. Lors de la première répétition, Karlheinz Böhm, le fils du maestro, qui jouait le Pacha Sélim, vint voir Christiane Eda-Pierre afin de la mettre en garde : « Attention, il va essayer de vous déstabiliser, surtout ne vous laissez pas faire. ».
Cette mise en garde fut pertinente puisqu’au début du second air de Constance, Christiane Eda-Pierre ne comprenant pas la mesure, Karl Böhm lui dit de manière cinglante : « Ein, Zwei… » (Comprendre « Un, deux » en allemand). Vexée, Christiane Eda-Pierre s’avança jusqu’à l’avant-scène et lui répondit : « Je ne comprends pas ce que vous faites. Si vous dirigiez plus clairement, je comprendrais. »
Christiane Eda-Pierre finit par avoir raison du caractériel génie qui, selon son expression, « faisait peu de geste lorsqu’il dirigeait, mais qui, quand le forte arrivait, se levait comme un diable qui sort de sa boîte et l’orchestre devenait alors voluptueux, extraordinaire. »
Christiane Eda-Pierre, eut également l’honneur de travailler avec des metteurs en scène d’avant-garde tel que le prestigieux Patrice Chéreau dans Les Contes d’Hoffmann ou encore Jorge Lavelli dans Le Carnaval de Venise. Elle interprète Alcina à Aix dirigé par ce même Lavelli, mais aussi Dardanus à Garnier.
La cantatrice fut toujours prudente dans le choix de ses rôles. En effet, elle raconte : « La voix est tellement délicate. On met tant de temps à essayer de la parfaire et si peu de temps à la démolir parce qu’on va chanter ce qui n’est pas pour soi. ».
Même si elle a voué une admiration à certaines grandes voix (Joan Sutherland, Leontyne Price, Shirley Verrett, Renata Scotto), elle s’est toujours gardée de n’en prendre aucune pour modèle pour cause : « Lorsqu’on a un modèle, on a tendance à vouloir l’imiter et la pente est vite dangereuse.»
La Martiniquaise, grande mozartienne, eut l’un des plus vastes répertoires allant du soprano au baroque en passant par le contemporain, le bel canto et l’opéra français. Elle créa notamment le rôle de l’Ange dans Saint François d’Assise de Messiaen. Sa curiosité l’empêcha de se limiter à un genre particulier.
Elle a encore aujourd’hui quelques regrets dont celui de n’avoir pas chanté Aïda, par exemple, ou Elisabeth de Don Carlos, alors qu’elle a quitté la scène. Mais elle demeure philosophe et aime à répondre, face aux questionnements d’une carrière plus longue, que si elle avait cherché à « durer », la suite de sa carrière n’aurait sans doute pas été aussi belle.
Ce n’est finalement pas dommage que ses problèmes de dos l’aient contrainte à se retirer, refusant de s’engager avec Gérard Mortier dans la nouvelle saison d’Opéra à Bruxelles en 1986.
« Ainsi, après l’Opéra-Comique, l’Opéra de Paris et sa grandiose carrière internationale qui l’emmena chanter à Londres, Lisbonne, New York et bien d’autres endroits ; après plus d’une vingtaine de rôles et la création du Saint François d’Assise de Messiaen, Christiane… »), Christiane Eda-Pierre prit sa retraite de soprano.
Elle souhaita rendre ce qui lui avait été donné, permettre à d’autres d’acquérir ce qui lui avait été transmis et fit le choix de devenir professeure au Conservatoire national supérieur de Paris, de 1977 à 1997, puis à la Schola Cantorum de Paris, où elle contribua à former plusieurs artistes de renommée internationale, parmi lesquels la grande Nora Gubisch et Sylvie Valayre.
En 2015, dans les salons Louis Delgrès, une grande soirée d’hommage fut organisée par ses anciens élèves et la Ministre des Outre-mer. Un magnifique documentaire réalisé par Jil Servant lui a été consacré récemment, Les choix d’Eda. Aujourd’hui, Christiane Eda Pierre confie, dans son célèbre rire mêlé de larmes, : « Maintenant, je fais autre chose. Je ne m’ennuie pas. Je vis à la campagne. Je ne peux pas venir à Paris voir tout ce que j’aimerais, même si je viens quelque fois, mais j’ai la chance d’avoir Mezzo et Arte ce qui me permet de me tenir au courant de ce qui se passe dans le monde de l’opéra. Je n’ai pas de regrets. Je suis très heureuse, vraiment. »
Poète, haikiste, conteuse, Sociétaire à la Société des Poètes Français, Monique Merabet est née en 1949 à la Réunion, et s’applique chaque jour à découvrir ce qui l’émerveille devant la beauté des petites choses qui tissent le bonheur du jour. Elle les partage lors d’ateliers avec les enfants et sur son blog poétique patpantin, avec des amateurs sensibles à la beauté et à l’harmonie. Elle distille ainsi une sève joyeuse de la poésie du monde, s’ingéniant à aider les plus jeunes attirés par le monde virtuel à découvrir qu’ils sont vivants. Monique Mérabet est un petit flambeau qui apporte sa lumière à notre société désenchantée.
Mon but, c’est d’être vraie, d’aller au fond des choses, de dire l’essentiel. J’étais une lectrice passionnée, sans avoir eu l’idée d’écrire : ça me dépassait, ce n’était pas à ma portée. Un jour, j’ai commencé à écrire des petites chansons, puis je me suis demandé pourquoi je n’écrirai pas vraiment quelque chose d’important. Dans ma vie, je vivais des choses difficiles ; j’ai écrit de la poésie, de fil en aiguille, c’était apprécié, puis je suis passée au conte, j’ai exploré l’écriture. Quand on n’a pas l’occasion de s’épancher, c’est une façon de dire sans passer par le pathos, ça évite de tomber, de ne pas baigner dans son malheur.
Ecrire permet la distance : tu es obligé de faire une analyse, à faire sortir des choses de toi et en même temps, de choisir, de réfléchir, de s’élever, de rebondir, c’est une vraie aide à la résilience.
J’écris des haikus depuis 2005, le temps d’apprendre à écrire comme il faut. Ce qui a ancré mon envie, c’est la rencontre avec cette poésie d’origine japonaise et les éditions Liroli. Le haiku, c’est une philosophie de sagesse, de vie ; cela aide à vivre, on est dans le concret, le ressenti par les sens, on ne s’englue pas dans l’émotion. Ces petits poèmes parlent de la nature, tout en ne jouant pas sur les sentiments.
Je fais passer mon émotion par mon ressenti, ce que j’ai vécu, par quelque chose de concret. C’est bien reçu par le lecteur. On écrit le haiku avec le lecteur qui participe parce qu’il peut se réapproprier ce qui est dit, créer sa propre émotion. Aujourd’hui, c’est devenu essentiel. Tous les jours, j’écris un texte court qui mêle la prose, le haiku, ou d’autres poèmes courts comme ça vient. Ce qui me plaît, c’est de mélanger les différents types d’écriture, sous une forme plus ou moins poétique. Je me rends compte que j’ai abandonné l’écriture des poèmes réguliers, ça ne me correspond plus.
Pour moi, l’écriture est un partage, sinon cela n’a pas d’intérêt d’écrire. Un écrivain réussi, c’est quelqu’un qui sait montrer ce qu’il ressent.
Il y a 7 ans il y a eu le début du Blog Patpantin, créé pour un groupe d’écriture dans l’association Laféladi, l’idée était de faire connaître ce qu’on a écrit, je l’ai complété avec mes productions. Il est devenu un support pour partager mes écrits. Des lecteurs me suivent, qui prennent la peine de me dire ce qu’ils en pensent. Une lectrice s’est accrochée à mon blog en me disant que ça lui apporte beaucoup, qu’elle a la possibilité de s’évader de ses problèmes en apprenant mieux à regarder autour d’elle des choses qui lui avaient échappées. Ça répond aussi à cette mission de partager,
Je fais attention à ce que j’écris, j’évite le négatif. Je pense qu’un écrivain est responsable de ce qu’il écrit, qu’il donne à lire aux autres. Il faut faire attention, car on risque de blesser et d’offusquer quelqu’un. On peut suggérer les choses qui ne vont pas, sans mettre l’accent dessus. Je veux apporter du bonheur, ne pas désenchanter le monde, apporter de la lumière autour de moi, aider les lecteurs à regarder le monde avec émerveillement.
J’écris sur les choses qui sont belles, en me posant la question de ce qui est laid, mauvais… « Le mal c’est ce qui sort du cœur de l’homme », c’est au niveau des idées. Quand on coupe un arbre, on ne respecte pas la nature, mais quand on est dans la nature, on s’y inscrit, on s’y fond. Autre conception du beau, j’aime ciseler l’écriture avec des mots justes, faire attention à la forme. J’écris et je lis mes textes à haute voix, si la phrase cloche, cela s’entend. Il y a la beauté, dans la mesure de mes moyens, je tends à faire de la belle écriture, plus j’avance, plus je fais concis, je tends à des choses simples et belles. L’écriture ne doit pas rester dans le spontané. Pour moi, c’est une forme de liberté.
De l’enseignement, j’ai retenu le bonheur. C’est un métier que j’ai choisi, aimé, j’ai enseigné les mathématiques. Je voulais apporter quelque chose aux autres. J’aimais mes élèves : j’avais une mission envers eux, une responsabilité de communiquer. Tu as toujours des échecs, mais tu fais passer quelque chose ; ce qui est formidable, ce n’est pas de leur apprendre, c’est d’arriver à leur rendre la chose intelligible. Dans toutes mes préparations, j’avais ce but ! Leur expliquer, afin qu’ils arrivent à intégrer le savoir. Je n’apportais pas une philosophie de vie, il fallait que je les prépare aux examens, vers un métier.
Je continue d’enseigner avec les ateliers d’écriture dans les médiathèques, les écoles… Il y a toujours des enfants qui sont plus attentifs que d’autres. Quelquefois, il arrive de façon inattendue qu’il prenne conscience de quelque chose qui l’éveille, et c’est magique.
Dans les ateliers sur le haiku ou le conte, il y a toujours le besoin et la nécessité de faire prendre conscience aux jeunes qu’ils vivent car ils sont souvent dans un monde artificiel, virtuel. Cela me tient à cœur, de faire mon possible pour les faire réagir, les faire accéder à l’environnement, aux besoins de leur corps. Ils ne savent pas ce qu’ils sont. C’est une mission importante si je peux faire passer ça, je le fais à travers la poésie. Pour moi-même cela a été une quête de trouver mon identité, de savoir qui j’étais, sinon, on passe à côté de la vie, on se laisse berner, emporter par tout. J’aimais à faire acquérir un esprit critique qui manque à notre monde, c’est important d’apprendre à se forger sa propre réalité, à être quelqu’un.
Sensible à toutes les formes de vie, à la différence, je contribue à des actions pour l’Association des Paralysés de France : je participe aux Cordées, échanges de mails avec un groupe de correspondants, valides et handicapés qui deviennent des amis.
Je propose des lectures auprès des déficients visuels via l’association Valentin Haüy (AVH), des animations à la Médiathèque ou des causeries sur un thème créole. En 2014, j’ai organisé une exposition des dessins de l’illustratrice de l’album « le chrysanthème de noël » pour un public non voyant et un atelier de tableaux tactiles…
L’Association pour « « l’Autobiographie et le Patrimoine », prolonge la mise en action de mon blog http://patpantin.over-blog.com sur lequel je publie une sorte de journal haïbun.
Mon intérêt pour la défense de l’environnement m’a amenée à aider la Société d’études ornithologiques de la Réunion (SEOR) et Greenpeace.
Je me suis rendu compte que chez moi, il y avait beaucoup d’arrosoirs en zinc, fabriqués par le ferblantier. C’est un objet qui est aussi lié à mon enfance. Ça me rappelle d’heureux souvenirs, les jardins d’antan. On n’utilisait que cet accessoire qui est en fait un outil écologique. On prenait la peine de le remplir, de le plonger dans le bassin. Pas de gaspillage d’eau qui était versée au pied de chaque plante et c’est tout. On respectait la nature.
C’est le symbole d’un monde ancien un peu perdu, de la sagesse avec parcimonie et patience. On prenait le temps d’arroser. Je compte le temps qu’il faut pour chaque plante, je vois, chacune d’elles en faisant le tour, sans cela, je n’aurai rien vu. Sinon, ça sert à quoi un jardin ?
Entretien par Isabelle Horao-Joly
BIBLIOGRAPHIE
Theano Jaillet était jusqu’en décembre 2016, directrice du musée de Tahiti. Cette femme au-delà des mers nous explique comment est née sa vocation de préserver et transmettre la culture polynésienne. Elle nous fait aussi découvrir quelques unes de merveilles qu’abrite le musée.
https://youtu.be/rNwT8CanOrg
A 95 ans, George Tarer est une figure incontournable de la société antillaise. Sage femme de profession, cette Guadeloupéenne au caractère bien trempé se bat depuis toujours pour les droits des femmes. Adjointe au maire de Pointe-à-Pitre pendant de nombreuses années, elle s’est donnée sans compter pour le développement social et économique de la Guadeloupe. Elle nous parle aujourd’hui de son parcours et de son engagement.
Cofondatrice avec son époux, Michel Leveau, de la Fondation Dapper en décembre 1983, Christiane Falgayrettes-Leveau répond aux question de Femmes au-delà des mers.
https://youtu.be/Bmww5SonP3w?list=PL8in-nRmBRMKKrMlIkoLXje8iP2S73kI6
A 95 ans, George Tarer est une figure incontournable de la société antillaise. Sage femme de profession, cette Guadeloupéenne au caractère bien trempé se bat depuis toujours pour les droits des femmes. Adjointe au maire de Pointe-à-Pitre pendant de nombreuses années, elle s’est donnée sans compter pour le développement social et économique de la Guadeloupe. Elle nous parle aujourd’hui de son parcours et de son engagement.
Madame Flora Devatine, tout à la fois écrivaine, professeure et membre de l’Académie tahitienne, a bien voulu nous accorder une interview à l’occasion du Salon du Livre de Paris 2017 où elle dédicaçait son dernier ouvrage : Au vent de la piroguière – Tifaifai.
« La route des mots »
Entretien et portrait par Nisma Bekkouche
Crédit photos : Nisma Bekkouche
Durée du film : 12’33
Entretien et portrait par Nisma Bekkouche
Crédit photos Nisma Bekkouche
Durée du film : 15’12
Dans notre série filmée « Portrait de Femmes », voici le portrait de Florencine Edouard
Florencine Edouard, Coordinatrice générale des Nations Amérindiennes de Guyane est née dans la forêt sur le bord du fleuve Yapok a plusieurs kilomètres de Cayenne.
solidarité avec les peuples amérindiens où elle intervient dans une table ronde: regards croisés sur le thème « la responsabilité de la France face aux enjeux environnementaux et le respect des droits des peuples autochtones en Guyane ».
Elle parle de son combat pour la représentation du peuple amérindien en Guyane.
https://www.youtube.com/watch?v=i7xs6l79BA8&spfreload=5