«Suzanne – Une trajectoire de vie (An didan an dewo)», deuxième roman d’Arlette Pujar, inspiré d’une histoire vraie etse déroulant dans le contexte socio-historique particulier de la Martinique post esclavage des années 1930 – 2018,apporte un vibrant témoignage de la recherche de réponses aux grandes questions existentielles. Il met en évidence la quête de plénitude, de paix intérieure, d’affection, d’amitié, d’amour. Il magnifie le douloureux désir de dépasser, de sublimer les manques affectifs, d’autant plus, que ceux-ci sont enveloppés dans des difficultés matérielles poignantes, ce qui alimente l’angoisse de vie.
C’est dans ce contexte qu’interviennent les actions de régulation sociale collective, lesquelles sont confrontées à la problématique universelle, intemporelle et omniprésente de la Vie et de la Mort.
Article de presse sur Suzanne
Article de presse sur Suzanne
Couverture du livre
Arlette Pujar
Arlette Pujar
Docteure en droit public, Arlette Pujar est actuellement Directrice Régionale du Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT) – Délégation Martinique. Elle est, par ailleurs, enseignante-chercheure à l’Université des Antilles et coache professionnelle.
Auteure, nouvelliste et essayiste passionnée de l’histoire des habitants de son pays, la Martinique, elle nous plonge, avec ses romans « Vini Vann ! La boutique de Manzel Yvonne » et «Suzanne: Une trajectoire de vie (An didan an dewo)», dans la vie d’une Martinique souvent cachée. « J’ai envie de partager cela avec les personnes qui ont vécu cette période et les plus jeunes qui ne l’ont pas connu aussi.» a t-elle dit lors d’un entretien pour Antilla.
Femme d’au-delà des mers, au parcours inspirant, Arlette Pujar porte à cœur la transmission de l’histoire de personnages, de commerces de quartiers, la vie de nos aînés afin que leur souvenir soit perpétué. Dans son activité littéraire des co-productions on retient notamment :
un ouvrage sur les 30 ans de la loi littoral publié chez l’Harmattan
un ouvrage sur la coopération publié chez L’Harmattan
l’Ouvrage La Martinique face aux défis du XXIe siècle publié par le groupe L’ouverture en février dernier
Son parcours a également été salué par 2 distinctions : – celui de l’Ordre National du Mérite – celui de l’Ordre National des Arts et des Lettres
Roman à découvrir chez les Editions SYDNEY LAURENT Nombre de pages : 249 Langue : Français ISBN 9791032615966
La mulâtresse Solitude «Figure féminine des insurgés de 1802 en Guadeloupe, la Mulâtresse Solitude incarne les femmes et les mères des Caraïbes qui se sont battues en faveur de la défense des idées de liberté et d’égalité dans le contexte du système esclavagiste.» – https://fr.unesco.org/
La mulâtresse Solitude, roman d’André Schwarz-Bart, raconte donc comment une jeune mulâtresse, fille d’une Africaine arrachée à son village par des trafiquants d’esclaves et condamnée à servir les Blancs, va se révolter contre ceux qui l’oppriment et lutter pour la liberté.
André Schwarz-Bart (né sous le nom d’Abraham Szwarcbart) est un écrivain français.
Il est Issu d’ une famille juive polonaise dont trois des membres disparaissent après leur déportation au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Engagé dans la Résistance au cours de la guerre, puis, à son issue, ouvrier en usine, membre des jeunesses communistes, il passe son baccalauréat et obtient une bourse pour entreprendre des études à la Sorbonne.
André Schwarz-Bart est surtout connu comme l’auteur du Dernier des justesqui obtient le prix Goncourt en 1959.
Sept ans après ce prix, André Schwarz-Bart publie avec son épouse antillaise Simone Schwarz-BartUn plat de porc aux bananes vertes, puis en 1972, La mulâtresse Solitude.
Mūtismes, premier roman de Titaua Peu et roman social paru en 2003, aborde, à travers le regard de son héroïne, jeune Tahitienne, la violence physique familiale, la misère sociale, la question de l’indépendantisme et les conséquences des essais nucléaires en Polynésie française.
Titaua Peu est une écrivaine tahitienne dont les écrits sont centrés sur la réalité de la société polynésienne, l’impact de la colonisation, et la place des femmes dans cette société.
Brisant les tabous du silence, elle représente une plume tahitienne importante et une des principales voix francophones de la littérature du Pacifique.
Mutismes / Titaua Peu. – Papeete : Au Vent des îles, 2021. – 151 p. ; 21 cm.
ISBN 978-2-36734-385-3
Découvrez Marie-Claude Bottius, soprano d’origine martiniquaise qui nous raconte son parcours en tant qu’artiste lyrique et qui nous confie sa vision de la femme au-delà des mers.
Journaliste, auteure, réalisatrice et metteuse en scène, Sabine Quindou, d’origine martiniquaise, nous partage ses magnifiques projets jeune public à La Seine Musicale à Paris et en Outre-Mer.
Elle nous parle également de son parcours et de la force et de la fierté que lui procurent ses racines.
En prolongement à notre colloque Matrimoine d’au-delà des Mersau Sénat, Femmes au-delà a le plaisir de vous faire part de la pièce d’Edith Vallée, « Héloïse et Abélard, autopsie d’un mythe», inscrite cette année au programme de HF Île-de-France pour les Journées du Matrimoine 2021.
Vous pourrez retrouver les représentations de ce couple mythique, qui rejoint dans les mémoires Tristan et Iseult ou Romeo et Juliette, le 18 et 19 septembre à 15h, rue du Sommerard, 75005 Paris.
Egalement au programme, l’Espace des femmes–Antoinette Fouque, vous invite au 35 rue Jacob, 75006 Paris de 17hr à 18hr pour des lectures de textes des XIXe et XXe siècles sur le travail de création par des comédiennes et des créatrices elles-mêmes.
Le prix de la délégation aux droits des femmes du Sénat 2020 a été décerné à l’association et à sa présidente Gisèle Bourquin pour saluer un « combat citoyen pour construire des ponts culturels entre femmes de métropole et ultramarines ».
Cette distinction récompense des années d’engagement et nous tenons à vous remercier chaleureusement pour votre soutien indéfectible.
Cette récompense prestigieuse nous motive à continuer notre action, en élargissant, notamment, notre périmètre d’intervention. En effet, de nouveaux projets s’annoncent, toujours dans la volonté de valoriser les femmes des territoires d’Outre-mer et de contribuer à la transmission de savoirs matériels et immatériels.
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(de gauche à droite) Michelle Perrot, Luc Frémiot, Gisèle Bourquin et Grégoire Théry.
Riche discussion entre une collégienne curieuse et Gisèle Bourquin
De novembre 2018 à juin 2019, l’Association F93 a porté un projet autour de la notion d’Anonymes. Il s’agissait pour les classes concernées de reconstituer les vies passées « d’anonymes » et « questionner ainsi le rapport de l’histoire avec des individus peu ou mal connus ».
C’est dans ce sens que Mylène Mauricrace, doctorante (EHESS/CIRESC), est intervenue dans une classe de 4ème d’un collège de Montreuil avec leur professeure Véronique Servat. Pendant, neuf mois Mylène a guidé les élèves dans la notion de recherches en sciences humaines afin de retracer le parcours de vie de Gisèle Bourquin, femme des Outre-Mer. Si au départ, ce nom ne parlait pas aux élèves, c’est en se plongeant dans les textes des historiens et historiennes ainsi que dans les indices et sources de leurs « anonymes » qu’ils et elles ont pu aboutir à une ligne de vie finale.
C’est en saisissant donc la notion d’archives que les élèves se sont lancé.es dans une enquête sur leur « anonyme » afin de savoir qui était Gisèle Bourquin ? Que faisait-elle ? Son parcours a-t -il eu un impact sur la société dans laquelle ils et elles vivent aujourd’hui ?
Après s’être plongé.es dans les archives personnelles de Gisèle Bourquin, les élèves ont pu enfin rencontrer leur interlocutrice. Ce moment d’échange s’inscrivait dans une démarche de récolte d’un témoignage oral et est également ancré dans une perspective d’enquête au plus proche de l’intéressée.
Tous ces éléments ont été complétés par un travail de recherche accru à l’aide de différents supports, notamment le fonds des Archives Nationales de Pierrefitte où les élèves ont pu se rendre et être guidé.es par Gabrielle Grosclaude.
Cette ligne de vie terminée, les élèves en sortent avec une autre approche de la recherche historique mais, surtout, avec des éléments de connaissance sur les Outre-Mer qui ne sont pas des moindres.
De droite à gauche : l’enseignante Véronique Servat et la présidente de FAM Gisèle Bourquin.
Le texte suivant a été rédigé par Véronique Servat :
« L’histoire scolaire a ceci de frustrant qu’elle a (trop) souvent tendance, pour une multitude de mauvaises raisons (l’encyclopédisme des programmes, la difficulté à faire parfois entrer des archives et des sources dans la salle de classe par exemple), à délivrer aux élèves un récit ficelé du passé qui lisse voire dissimule les échafaudages qui permettent aux historien-nes de l’élaborer selon une démarche qui leur est propre.
Les programmes scolaires étant eux-mêmes un récit choisi du passé, ils laissent encore trop peu de place aux figures anonymes de l’histoire qui en sont pourtant des moteurs, qu’elles agissent collectivement ou individuellement. Les Outre-Mer y tiennent une place, hélas, marginale.
Le projet pédagogique Anonymes proposé par la F93 m’a séduite car j’espérais qu’il puisse me permettre de déjouer ces pièges de l’histoire scolaire, ce que je ne parviens pas toujours à faire dans mes pratiques de classe. Sous la conduite de Mylène Mauricrace, les élèves de 4èmeA sont entrés dans l’atelier des historien-nes, ils-elles ont collecté au fil de l’année différentes sources parmi lesquelles le témoignage de Gisèle Bourquin, mais aussi des archives plus techniques issues des fonds du site de Pierrefitte, afin de les confronter les unes aux autres. Ce travail les a conduit-es à contextualiser leurs documents et la trajectoire de vie de Gisèle Bourquin. Ce faisant, ils-elles ont découvert les Outre-Mer dans leur géographie – comme une escale vers le monde – dans leur épaisseur historique – comme un voyage dans le passé – dans la puissance de leurs voix – comme autant de jalons dans itinéraire intellectuel, culturel et poétique.
Avec les traces collectées, les élèves ont tenté de restituer au plus près un parcours de vie, s’emparant de différentes formes d’écriture de l’histoire. A l’appui de leurs textes et de l’iconographie qu’ils-elles ont sélectionné (de carte, de photos) ils ont donné forme à une ligne de vie produite affichée sur un des murs du premier étage du collège surplombant le hall central.
Avec ce travail, les rencontres avec Mylène Mauricrace, Gisèle Bourquin, et Matthieu Marion, qui a apporté toute sa logistique au projet, les élèves ont pleinement pris conscience, je crois, de l’impossible linéarité et fatalité de l’histoire, de la multiplicité des trajectoires, de la nécessité de l’altérité et de la culture pour être au monde. Le rayonnement et la méthodologie extraordinaires de Mylène les a conduit-es à cheminer avec appétit dans toutes les étapes du travail à mener. La présence régulière de Gisèle Bourquin à leurs côtés fut leur autre boussole. Une des sections de la ligne de vie confectionnée par les élèves s’intitule L’autre et le monde comme horizon ; cet intitulé ne déplairait ni à Glissant, ni à Césaire. Il dit assez bien ce à quoi nous nous sommes consacré-es cette année, l’enthousiasme des élèves et leur investissement dans cet horizon en ont fait une expérience pédagogique et personnelle assez unique. »
Le 2 décembre 2019, Femmes au-delà̀ des Mers a eu le privilège de célébrer ses 10 ans lors d’une soirée sous le haut patronage de Gérard Larcher, Président du Sénat, dans les salons de Boffrand. Lors du colloque ayant pour thème Transmission de l’héritage culturel des femmes, des femmes des Outre-mer, des personnalités politiques et culturelles ont échangé́ sous la modération, harmonieuse et documentée de Gérald Prufer.
En ouverture de soirée, Madame Annick Billon, Présidente de la Délégation Sénatoriale aux Droits des Femmes a donné́ le ton en faisant un portrait de Eugénie Éboué́-Tell, députée de la Guadeloupe et épouse du gouverneur Félix Éboué́. Suivant cette première évocation d’une femme ultramarine exceptionnelle, Madame Gisèle Bourquin, Présidente de Femmes au-delà̀ des Mers, a fait une rétrospective des principales réalisations de ces 10 dernières années.
Femmes au-delà̀ des Mers a toujours eu le souci de valoriser les savoirs des femmes des Outre-mer et leurs contributions à la société́ française. A ce stade de l’évolution de l’association, la transmission de ce matrimoine s’avère nécessaire.
Deux tables-rondes ont mis en lumière des femmes détentrices d’un héritage qui façonne l’identité́ culturelle des Outre-mer et de la France métropolitaine. Les différents domaines dans lesquels s’illustrent des ultramarines depuis des siècles ont été́ présentés à la fois dans le patrimoine privé, des femmes étant les détentrices de savoir-faire traditionnels, mais aussi dans le patrimoine public et dans des secteurs autant politiques que sociaux et culturels. Cette émergence de figures féminines occulte pourtant une longue histoire de marginalisation de ces femmes, à l’instar des sœurs Nardal, pionnières de la Négritude, mais dont seul les noms d’Aimé Césaire et de Léopold Sédar Senghor ont été́ retenus dans la naissance de ce mouvement. Il y a donc une nécessité́ impérieuse de faire connaître le rôle central et essentiel de ces figures féminines dont les travaux ont été́ ignorés ou attribués à̀ des hommes.
Comme l’a rappelé́ Maître Catherine Marceline lors de son intervention : « Si aujourd’hui nous voulons véritablement faire apparaitre ces femmes et qu’à côté́ du patrimoine, il y ait un matrimoine, c’est en faisant ce que nous faisons aujourd’hui » [cet évènement]. C’est dans cet esprit qu’avec le concours d’hommes et de femmes de tous horizons que Femmes au-delà̀ des Mers fait émerger des portraits de femmes qui ont montré́ le chemin et servent de modèles. Ainsi, ce colloque fut l’occasion de souligner l’importance de la transmission du souvenir de femmes d’exception, de leurs savoirs, de leurs gestes ancestraux et de leurs idées innovantes dans l’espoir d’honorer leur mémoire et de perpétuer leur matrimoine.
Revivez l’évènement en photos (cliquez sur les photos pour afficher le diaporama) :
La table ronde Le matrimoine des Outre-mer préservé par des femmes de tradition dans l’espace et le temps a permis de mener un travail de définition et de construction de la notion de « matrimoine des outre-mer »
La seconde table ronde a porté sur l’héritage dont les diverses intervenantes ont bénéficié et celui qu’elles souhaitent transmettre aux jeunes générations.
Monsieur Thani Mohamed Soilihi, vice-président du Sénat a clôturé l’événement en apportant une touche personnelle sur l’importance d’une société matriarcale à Mayotte.
À l’issu des tables rondes, un échange fructueux avec un public curieux et avide de s’impliquer dans cet acte de transmission a été réalisé.
Nous remercions Gérald Prufer pour son excellente modération.
L’allocution de notre présidente Madame Gisèle Bourquin sera disponible prochainement sur notre site internet.
La soirée a été diffusée en direct sur nos réseaux sociaux ! Revivez les 10 ans à travers plusieurs tweets et articles emblématiques !
FAM était bien représentée lors des foulées de l’Ile de France, le 7 Juillet 2019 au bois de Vincennes, à l’invitation de Mr Ambrosio, président de l’association organisatrice Accolade.
Les participants aux courses à pieds de cette manifestation sportive, sont des compétiteurs de différents niveaux s’affrontant sur des parcours de longueurs variées. C’est une compétition reconnue de haut niveau et classée au sein de la fédération nationale.
25 femmes et 11 hommes arboraient le logo de FAM.
Un stand a été attribué à FAM. FAM a pu présenter ses objectifs, via la présence de ses adhérents, ainsi que par des affiches de grandes figures féminines du sport issues de l’outre -mer, des cartes de visites, de la documentation, des goodies et bien sur des fiches d’adhésion : 60 personnes au total avec lesquelles avons pu dialoguer, échanger et parler de nos perspectives.
Cette manifestation a été également l’occasion d’échanges avec d’autres associations présentes qui ont des compétences à partager avec FAM.
Gisèle Bourquin, présidente de FAM a été interviewé par l’animateur radio couvrant l’événement, ce qui lui a permis de présenter notre objectif et nos activités.
La journée, dans un lieu agréable et une température clémente, dans une ambiance conviviale, a été ponctuée de musiques antillaises et de chants traditionnels accompagnés de gros ka
Ce fut globalement une belle « foulée », nous étions satisfaites de notre participation